Créer un rituel pour un événement dans la vie, c’est inviter le sacré dans le quotidien. Aussi, une routine n’a rien à voir avec un rituel. Ce dernier, demande une posture, une intention réelle, un grand alignement entre ce qu’on souhaite et ce qu’on fait.

On peut créer un rituel pour à peu près tout. Si certains font partie intégrante de nos vies comme le mariage, le baptême, les funérailles, d’autres peuvent être intégrés afin de faciliter le passage d’un chapitre à un autre par exemple. Dans certaines cultures, on fête les premières lunes d’une jeune fille par exemple.
Cet acte nous fait entrer dans un espace liminal qui permet de changer de réalité.

Pour chaque rituel, le plus important est d’adopter la posture adaptée. On s’aligne avec notre intention, on respire, on se concentre, on créé. Peu importe la complexité. Le simple fait de brûler une photo après une rupture peut être puissant à condition d’y être totalement. À condition d’y croire, de s’en remettre à l’univers, à la source, à Dieu ou tout autre force plus grande que soit. Faire confiance et lâcher prise.

On peut s’aider d’une musique, d’une bougie, de plantes, d’objets et laisser libre cours à son imagination. La puissance du rituel ne tient pas à ce qu’on va utiliser. Cependant, le geste, l’objet, permet de matérialiser notre intention et de l’ancrer donc, dans notre nouvelle réalité. Utiliser un rituel tout fait peut fonctionner, mais le personnaliser en augmentera sa portée.

Il est aussi question de visualiser l’après, pas le comment et de ne pas s’attacher au résultat. Encore une fois, on fait confiance et on y retourne plus. S’aligner, c’est aussi être congruant, c’est-à-dire d’agir dans le même sens que son intention. Il n’est pas question de faire un rituel pour s’aider à arrêter de boire et de garder un stock d’alcool dans un coin de placard. De vouloir couper les liens avec son ex et de lui envoyer des messages. Et on tâche de vibrer, de ressentir, de visualiser comme si c’était déjà là, déjà fait. Les énergies suivront.

Mais être aligné c’est aussi rester bienveillant envers soi-même et accepter d’ores-et-déjà qu’il y a une possibilité de rechute. Et dans cette rechute, se rappeler qu’on a la capacité de se relever encore. On n’a pas appris à marcher sans tomber quelques fois d’abord. C’est un processus. Le rituel est la base. Le pacte qu’on fait de passer à un autre chapitre, quel qu’il soit.